𝗖𝗵𝗼𝘂𝗰𝗮𝘀

Les choucas font chaque année des dégâts sur les semis de printemps. La profession agricole est très mobilisée pour maintenir des possibilités d’action. Comme chaque année, il est indispensable de déclarer les dégâts que vous subissez. Ces données permettent de mieux cibler les interventions, et de disposer d’éléments preuve pour justifier les moyens d’action. Pour vous apporter des éléments d’actions possibles quant aux attaques de Choucas des tours, la Chambre d’agriculture remet en place un numéro vert !

• Dégâts de Choucas des tours :

Département 29 :
Sur les secteurs prioritaires, la DDTM du Finistère va désigner des tireurs agréés. Sur les secteurs autres que prioritaires, les lieutenants de louveterie seront autorisés au cas par cas pour intervenir. Ces opérations ne pourront être menées que sur constatation de dégâts et présence d’un nombre important de choucas (en attente de la parution de l’arrêté préfectoral)

Annulation des arrêtés préfectoraux autorisant le tir sur les Choucas des tours provoquant d’importants dégâts

En l’absence de solutions agronomiques efficaces et économiquement viables, les élus de la Chambre d’agriculture de Bretagne se battent tous les ans pour que des tireurs agréés puissent intervenir dans les parcelles fortement touchées par les attaques. Ces tirs et prélèvements sont réalisés à titre d’effarouchement.

Les préfets des départements les plus touchés : Finistère, Côtes d’Armor, Morbihan prennent depuis plusieurs années des arrêtés de dérogation à tir et piégeage concernant cette espèce protégée, en expansion en Bretagne et dont les dégâts ne font l’objet d’aucune indemnisation. Cette espèce provoque chaque année plusieurs centaines de milliers d’euros de dégâts déclarés en Bretagne.

Ces arrêtés permettent de mettre en place un dispositif très encadré : déclaration des opérations de tirs et piégeage, qui ne peuvent être réalisés que par des tireurs agréés et formés.

Le tribunal administratif de Rennes a rendu mardi 14 juin sa décision en suspendant les arrêtés.
Les interventions à tir ou piégeage ne sont donc plus possibles. Or, nous entrons dans la phase où les parcelles de production légumière chou, pois sont vulnérables aux attaques.

La profession agricole dénonce cette impasse et n’accepte pas que les agriculteurs soient ainsi mis en difficulté. Elle met tout en œuvre pour alerter les Ministères. Elle attend la mise en place d’un plan de gestion efficace.

Pour agir, il nous faut disposer chaque année de données concernant les dégâts occasionnés, ainsi vous avez eu des dégâts de Choucas des tours ou autre espèce : déclaration de dégâts

Contact : Véronique Vincent - 06 30 99 81 81 - veronique.vincentbretagne.chambagrifr