𝗝𝗮𝗿𝗱𝗶𝗻𝘀 𝗿𝗲𝗺𝗮𝗿𝗾𝘂𝗮𝗯𝗹𝗲𝘀 : 𝗙𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗲̀𝗿𝗲 𝗡𝗼𝗿𝗱

Jardin Exotique & Botanique de Roscoff

Lieu-dit Roc’h Hievec - Roscoff
☎ 02 98 61 29 19 ou 06 65 78 99 43

Du 1er septembre au 6 novembre : tous les jours, de 10h à 18h en continu (y compris les jours fériés)

FERMETURE HIVERNALE de novembre à février

Temps de visite moyen : 1h15 (dernière entrée 1h avant la fermeture)

+ d'infos pour accéder au jardin


Le Jardin Exotique & Botanique de Roscoff est géré par le Groupement Roscovite des Amateurs de Plantes Exotiques et Subtropicales (G.R.A.P.E.S), une association à but non lucratif, employant 7 salariés.

Créé à partir de 1986, à l’initiative de Messieurs Louis Kerdilès et Daniel Person, le jardin couvre aujourd’hui 1,6 ha, mais paraît beaucoup plus vaste grâce à une conception originale imaginée par Alain Le Goff.

Le Jardin présente au public l’une des plus grandes collections de plantes australes cultivées en plein air sous nos climats (+ de 3500 espèces) : principalement composée de plantes d’Afrique du Sud, d’Océanie, d’Amérique du Sud, des Îles Canaries, de Madère et d’Amérique centrale.

Ces plantes ne sont pas classées par continent mais disposées pour former un paysage « naturel ». Chaque année, nous introduisons de nouvelles espèces. Nous disposons les plantes dans le jardin selon leurs besoins et non leur provenance, et la nature fait le reste !

En effet, de nombreuses plantes ne sont pas vivaces mais se ressèment abondamment de façon naturelle, comme les Echium des Canaries.

En 2017, nous avons créé un potager où nous expérimentons la culture des plantes potagères australe. Nous sommes un jardin d’acclimatation en perpétuel mouvement.

Depuis 2014, une serre froide accueille des cactus, bulbes ou succulentes non rustiques en pleine terre. Les succulentes les plus rustiques sont installées en rocailles.

Le Jardin est bordé des deux côtés par la mer et baigné par la dérive Nord-Atlantique du Gulf Stream, ce qui nous permet d’avoir un microclimat plus doux.

En général, les températures ne descendent pas en dessous de 0°C près du rocher et n’atteignent que rarement – 5°C en haut du jardin. Le jardin est divisé en petites parcelles par des haies pour limiter l’action du vent.

Le rocher, appelé Roc’h Hievec , situé coté Est, protège les végétaux des vents d’Est et emmagasine la chaleur pour la restituer la nuit. Un panorama sur la Baie de Morlaix vous est offert après l’ascension des 78 marches  !

Même si le jardin n’est pas divisé par zones géographiques, les besoins des plantes et leur origine géographique vont de pair. Ainsi, la zone derrière le Rocher est composée de nombreuses plantes en provenance du Chili, comme l’Embotryum coccineum, l’Arbre à feu du Chili. Les massifs autour du rocher sont principalement composés de protéacées d’Afrique du sud et d’Australie. Enfin, la zone fougère réuni des plantes principalement originaires d’Océanie, comme les fougères arborescentes.

Vous pourrez découvrir des odeurs étonnantes en froissant le feuillage des plantes odorantes du jardin des senteurs .

Le Jardin Georges Delaselle sur l'Ile de Batz

Jardin Georges Delaselle - Penn Batz - 29253 Île-de-Batz

02 98 61 75 65

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Le jardin est ouvert : Du 1er avril au 14 octobre 2022 tous les jours de 11h00 à 18h00. Du 15 octobre au 13 novembre 2022 tous les jours de 11h00 à 17h30.

Durée de visite : 1h00 - Animaux admis en laisse


Jardin paysager et d’acclimatation, créé en 1897 et comprenant plus de 1700 espèces originaires de tous les continents. En raison de son climat privilégié, il s’est spécialisé dans l’acclimatation et la préservation de la flore insulaire mondiale notamment celle issue des îles subtropicales océaniques.

Jardin et collection botanique :

L’époque de la conception, son thème et son vocabulaire apparentent le jardin Georges Delaselle à d’autres jardins dont les plus connus se trouvent sur la Côte d’Azur. Son style « paysager » et le traitement des espaces particuliers que sont la palmeraie, la cacteraie, la pelouse des cordylines montre bien qu’ils ont été conçus afin d’évoquer des ambiances et des paysages exotiques plutôt que dans un souci de collection botanique. Ce dernier aspect, l’intérêt botanique ne saurait  cependant être négligé en ce qu’il appartient en propre à l’idée même de jardin exotique. Aujourd’hui, le jardin Georges Delaselle possède une collection de la flore insulaire mondiale (Canaries, Madère, Robinson Crusoé, Australie, Nouvelle-Zélande…)

La Nécropole :

La nécropole, espace dégagé au coeur du jardin, est une respiration entre deux mondes. Cet espace permet de s’imprégner de l’ambiance générale du jardin, de s’extraire de l’île avant de plonger dans des mondes végétaux extrêmement variés. On y découvre également des sépultures de l’âge du bronze mises à jour par Georges Delaselle lors de la création du jardin.

La Palmeraie :

La palmeraie est une profonde excavation creusée dans le sable, l’argile et la roche jusqu’à près de 5 mètres de profondeur, dont les bords sont travaillés en terrasses soutenues par des murets en pierres sèches. Comme son nom le laisse deviner, il s’agit d’une collection de palmiers et de plantes subtropicales voire tropicales pour certaines. C’est un microclimat à l’intérieur du jardin, où les végétaux, complètement coupés du vent, poussent de façon frénétique. Tout ici n’est que luxuriance.

Le Calvaire :

Le calvaire est un passage apaisant, un espace de recueillement. Lieu mystique où se conjugue une trinité de monuments : le dolmen, vestige de l’époque de l’âge du bronze, christianisé par une croix du XVIIe siècle et servant d’amer aux bateaux, et la tombe de Georges Delaselle, transférée du cimetière municipal de l’île en 2008.

La Cacteraie :

La cacteraie accueille, sur ses terrasses, une multitude de plantes toutes plus originales les unes que les autres. Les arbres sont à nouveau absents et la lumière inonde les plages de cactées, aloès, agaves et aeoniums.

Le Jardin Océanien :

Ouvert sur le sud et sur la mer, le jardin océanien propose une collection de plantes néo-zélandaises et australiennes aux couleurs chaudes et chatoyantes. Ce paysage vous fait partir aux antipodes de l’île.

La Terrasse Ouest :

La terrasse ouest est un moment important du jardin, c’est à cet instant que notre esprit est ramené sur l’île par une bourrasque d’ouest salée. Sous la voûte des pins apparaissent la côte sud de l’île et le chenal qui la sépare du continent. La mer, aux couleurs changeant du turquoise au galz breton, se trouve à quelques mètres en contrebas du jardin.

Les Terres australes :

Les terres australes sont le dernier détour d’un long voyage à travers le monde végétal. Cette dernière escale permet de découvrir la présence des végétaux peu communs sous nos latitudes à travers un sous-bois. Nous sommes dans le royaume des plantes australes qui, comme leur domination l’indique, viennent d’Australie, de Tasmanie, de Nouvelles-Zélande, d’Afrique du Sud ainsi que du sud du Chili.

Le Conservatoire botanique national de Brest

Rampe du Stang-Alar - 29 200 Brest

02 98 02 46 00

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Les 12 conservatoires botaniques nationaux mènent sur leurs territoires des missions d’étude, d’accompagnement, de préservation et de sensibilisation au service du patrimoine végétal sauvage. Leur expertise publique est reconnue par l’Etat, les collectivités territoriales et les organismes naturalistes, scientifiques et techniques.

Le Conservatoire botanique national de Brest intervient sur 12 départements répartis sur 3 régions : Bretagne, Normandie et Pays de la Loire. Sa spécificité depuis son origine est son action internationale, plus particulièrement dans les îles océaniques.

Le jardin conservatoire offre un tour du monde végétal en 30 hectares sur 1,5 km de long, où cohabitent des plantes sauvages en danger de disparition avec des plantes horticoles à caractère plus esthétique. C'est aussi un havre de paix inconrtournable dans la région pour la détente et le plaisir des sens.

Un lieu privilégié pour observer la biodiversité

Les plantes sont regroupées par origine géographique créant ainsi une succession d’ambiances qui confèrent toute son originalité à ce jardin unique. Début du voyage en Armorique, puis détour par la Méditerranée et l’Asie, avant de terminer en Amérique ou Australie. Les bruyères et les chênes bretons grandissent ici en compagnie de l'Echium des Canaries, de l'Euphorbe des Açores, du Cyprès du Cachemire ou encore du Cocotier du Chili.

A chaque saison, ses surprises - Venez admirer les floraisons printanières, les couleurs d’automne et les différentes espèces animales qui peuplent ce jardin aux paysages grandioses. Un régal pour les photographes et les curieux de nature !

Un décor reposant

Le ruisseau qui traverse le Vallon, les nombreux étangs qui s’égrènent le long du parcours et les hautes falaises donnent au lieu sa majesté et sa sérénité. Eveillez vos sens en traversant la bambouseraie, en prenant de la hauteur en compagnie des plantes méditerranéennes ou en vous reposant à l'ombre des eucalyptus et de leurs parfums. Tous les ingrédients sont là pour faire de votre visite un instant merveilleux.

Les jardins de l'Abbaye de Daoulas

21, rue de l'église - BP 34 - 29460 Daoulas

☎  02 98 25 84 39

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15 juin-15 septembre : tous les jours de 10h30 à 19h
16 septembre - 11 novembre : tous les jours sauf le lundi (ouvert les lundis 21 et 28 oct. et le 11 nov.) 13h30 à 18h30

 


LE JARDIN DES SIMPLES : UN JARDIN AUX 1000 VERTUS

Camphrier, mandragore, théier, lin de Nouvelle-Zélande… Pas moins de 300 espèces issues des cinq continents et réparties sur les deux terrasses du jardin des simples invitent au voyage et à la découverte des qualités médicinales, aromatiques, condimentaires ou encore tinctoriales de ces plantes.

On trouvera dans ce jardin des « simples », installé en 1997 à l'emplacement d'un ancien verger-potager, l'antique synthèse entre nature et symbolique spirituelle des jardins de cloître, l'appel aux sens du jardin médiéval et le bel ordonnancement des jardins Renaissance. Surplombant l'abbatiale et le jardin du cloître, il rompt avec le style romantique du reste du parc, ses larges espaces, ses arbres aux essences rares, son étang entouré d'une végétation propre à ces zones humides

Jusqu’alors, le jardin des simples, labellisé « jardin remarquable » en 2012, était à lui seul une motivation de visite.

Depuis 2016, un jardin des arbres médicinaux complète le tableau.

Une victoire d'or aux Victoires du paysage 2020 - 2021

L'Abbaye de Daoulas a remporté le titre suprême de Victoire d’or dans la catégorie "Patrimoine" du concours national et biennal. Elle succède ainsi au Château de Chambord primé en 2018 !

Véritable ressource culturelle et naturelle pour le département et la région, l'Abbaye de Daoulas a su convaincre par la qualité de son aménagement paysager mais aussi par son mode de gestion favorisant le développement de la biodiversité.

Les Arbres du Monde au Huelgoat

Poërop 29690 HUELGOAT

07 68 58 24 29

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Ouvert sur plages horaires fixes, pour sûr de mi-mars à mi-novembre, les vendredis, samedis, dimanches et jours fériés de 14h à 18h.


Au cœur des Monts d’Arrée, les Arbres du Monde vous proposent de découvrir 3600 espèces végétales à travers 6 continents. Sur 20 hectares, c’est l’une des plus grandes collections d’arbres et d’arbustes de France.

Ces collections sont organisées de deux manières : soit par zones géographiques avec l’Europe, l’Océanie, le Chili, la Vallée himalayenne… soit par types de plantes avec les rhododendrons, les magnolias, les pins, les chênes, les érables…

Comment découvrir le site : deux parcours sont proposés, un circuit court d’une heure et un autre de deux heures sur l’ensemble du parc.

L’arboretum du Poërop

Créé à l’initiative de la Maison de retraite de Huelgoat, sous la conduite de Jean Merret, Les Arbres du Monde au Huelgoat se sont d’abord appelés « l’arboretum du Poërop ».

La propriété est acquise en 1967 par la maison de retraite de Huelgoat, le site avait pour vocation de produire des légumes et d’élever des animaux pour l’autoconsommation de l’établissement sanitaire et social.

Dès le début des années 70, le site est dédié à un double objectif : permettre aux retraités de conserver une activité rurale, de prolonger une vie proche de la nature, recevoir les récoltes d’intérêt botanique des voyages de Jean Merret.

Dans les années 90, les premières plantations débutent de manière concentrique : d’abord aux abords des bâtiments puis autour.

En 1999, la propriété s’agrandit de 7 hectares.

En 2001, la collection d’érables botaniques obtient l’agrément du C.C.V.S.

En 2004, un jardin de plantes médicinales du Népal et du Yunnan (région chinoise) et une vallée himalayenne reconstituée sont ouverts au public.Et trente années plus tard, cet espace dédié à la biodiversité végétale, voit ses 3 600 taxons d’arbres et d’arbustes des 4 continents répartis sur 20 hectares.

Les plantes sont d’un intérêt botanique unique, et certaines d’entre elles ont été introduites pour la première fois en France.Ouvert au public jusqu’en 2009, l’arboretum ciblait et attirait surtout les spécialistes de la botanique et les grands amateurs de jardins.

Les arbres du monde au Huelgoat

Fin 2011, le parc ouvre de nouveau ses portes ! L’idée est d’ouvrir le site à un large public multi générations : familles, enfants des écoles et des centres aérés, visiteurs des Monts d’Arrée, et bien évidement botanistes.

En octobre 2019, la Société Coopérative d’Intérêt Collectif « Arbres du Monde en Arrée | Gwez ar Bed en Are » prend le relais de Malo Dormont pour l’entretien et l’animation du lieu.

Un lieu de partage

Les Arbres du Monde au Huelgoat, au-delà d’un parc ou d’un jardin botanique, est un site ouvert aux différentes générations, un site d’échanges et de partage autour de la nature, de sa faune et de sa flore.

Le parc de l'Abbaye du Relec à Plounéour-Ménez

Le Relec - 29410  Plounéour-Ménez

02 98 78 05 97

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Une longue histoire se dévoile !
Maquette animée et projection immersive en racontent les différentes périodes. 


Les Monts d’Arrée : une forêt, une vallée. Et au milieu, l’Abbaye du Relec. De la vie paisible et retirée des moines cisterciens à celle animée d’un village breton, il y a déjà beaucoup à dire. Quant aux 9 siècles d’existence de ce « pays » hors du commun, ils ont, sans conteste, bien des choses à raconter.

Au 12e siècle, l’abbaye s’implante au milieu de terres « sauvages » : des landes, de l’eau et des bois. Sans bousculer l’ordre naturel, l’abbaye se fond dans le paysage, apprivoisant les pentes ingrates du terrain. Après un temps de prospérité, non dénué de drames, elle connaît un lent déclin, puis c’est la fin d’un monde avant la renaissance, en partie grâce à la vivacité d’un territoire, du village et de ses habitants.


L’Abbaye du Relec reste aujourd’hui un lieu inspirant et incarné pour ceux qui y vivent et ceux qui la découvrent : certes les bâtiments conventuels, ou ce qu’il en reste, mais aussi un paysage à nul autre pareil, un « vieux pays » pourrait-on dire.


Les principes de conception et d’organisation des ensembles monastiques cisterciens imposent une discipline d’aménagement dépouillé où l’ordonnance régulière des volumes s’accompagne de contrastes rythmés de lumière et d’ombre. En outre, l’eau constitue l’élément majeur du fonctionnement de l’abbaye et elle est traitée avec art. Aujourd’hui encore, elle jaillit abondamment au milieu d’une vasque centrale avant de s’apaiser dans les douves. Plus loin, grâce à sa sobriété et à son horizontalité, un étang met en valeur la verticalité des arbres et harmonise les scènes paysagères qui l’entourent.


Néanmoins, la nature a pris le contre-pied de l’art des jardins et la réconciliation est devenue difficile. Ainsi est née une œuvre paysagère très riche, où la biodiversité végétale et animale s’exprime en présence de l’eau dans l’étang et les douves.

Le parc est aujourd’hui un espace naturel préservé.